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Photo du rédacteurAxel Dansereau Macias

Tant qu’on aura la musique

Rassemblée aux quatre coins de la province, la population québécoise vit douloureusement le deuil de Karl Tremblay. Émotions, chandelles, banderoles et chansons se sont entremêlées au parc Jeanne-Mance sous la fine lune du 16 novembre pour honorer la mémoire de celui qui a marqué plusieurs générations.



Familles, enfants, ami·e·s et adultes entourent le monument à sir George-Étienne Cartier. Dans un désordre harmonieux, la foule, aidée par une poignée d’instrumentistes à son centre, chantonne leurs morceaux favoris des Cowboys Fringants.


L’atmosphère est légère malgré la peine partagée. Les drapeaux du Québec, les lampions et la symphonie improvisée réchauffent le cœur fendu des adeptes du poète. Les centaines de personnes réunies semblent figées dans l’univers du groupe qui les a bercées depuis la fin des années 90.


« Les Cowboys Fringants, non seulement ça vient toucher tout le Québec, mais c’est intergénérationnel », souligne avec les yeux embués Élisabeth Hamel. Entourée d’amis, l’étudiante, grande amoureuse de leurs textes, aurait espéré voir encore plus de gens réunis pour le groupe « qui fait partie de l’identité contemporaine musicale du Québec ».



Le Québec pleure


Après près de 25 ans de performances, le décès du chanteur laisse un trou dans le cœur de la population. En plus de celui de Montréal, des rassemblements se sont organisés à Québec et à l’Assomption, municipalité où Karl Tremblay vivait. Deux membres des Cowboys Fringants se sont même joints aux hommages faits par la population de Lanaudière.


Une multitude de postes de radio ont aussi plongé dans la douleur du Québec. À 8 heures du matin jeudi, les différentes stations se sont synchronisées pour jouer un classique réconfortant du groupe : Sur mon épaule.


La nouvelle a ébranlé le premier ministre, qui, face à la vague de tristesse submergeant le Québec, a offert des funérailles nationales à la famille du musicien.


Toutes ces démonstrations d’amour montrent l’attachement profond pour le meneur de foule. Si la voix de Karl Tremblay s’est envolée à l’âge de 47 ans à la suite d'un combat contre le cancer de la prostate, sa musique continuera à résonner à travers celle des Québécois et Québécoises.


Crédits Photos : Étienne Beaumier

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