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Photo du rédacteurAllyson Caron-Pelletier

Sofa So Good : Le groove rassembleur de Valaire

C’est le 7 mars dernier que Valaire s’est emparé du Club Soda pour présenter son nouveau microalbum Sofa So Good aux sonorités autant électro-jazz que pop soul. Le collectif sherbrookois a encore une fois prouvé qu’il maîtrise l’art de la performance avec un spectacle électrisant et intelligemment orchestré.



Sorti le 5 mars 2024, le mini-album donne suite au disque Jazz Futon ayant remporté le Félix de l’album multilingue et Autres langues l’année dernière. 


L’artiste afro-autochtone Joseph Sarenhes, nommé révélation Radio-Canada 2023, offre une première partie étonnante à un public peu attentif. Armé de sa voix puissante et de sa guitare électrique, Sarenhes conquit lentement l’assistance. Il revient rejoindre Valaire en fin de soirée pour interpréter Sunny days, la cinquième et dernière piste de Sofa So Good. 


Ce n’est qu’un début


Dès que Valaire monte sur les planches, le public s’affole, content de retrouver le quintette. Le chanteur Luis Clavis crie « Club Sofa ! » ce qui lance la piste Jazz Fusionnel. Les chansons s'enchaînent, notamment avec la pièce That Depends on You, qui marque l’entrée sur scène d’Alan Prater, collaborateur fréquent et ami du groupe. Enfin, la chanteuse Mel Pacifico les rejoint pour la pièce pop Flavor. 


Le feu est dans la place pour le reste de la soirée. Impossible de ne pas être entraîné dans la danse (et de ne pas finir avec un mal de jambes). 



Les interactions avec le public amplifient l’ambiance chaleureuse déjà établie. Des échanges se font aussi sur scènes alors que les membres s’encouragent dans leurs solos respectifs : Luis Clavis (Louis-Pierre B. Phaneuf) au chant et aux percussions, France (François-Simon Déziel) à la basse, DRouin (Jonathan Drouin) au saxophone, Tō (Thomas Hébert) à la trompette et Kilojules (Julien Harbec) à la batterie. 


La qualité musicale et l’authenticité de Valaire sont indéniables, en plus d’une mise en scène qui révèle un travail artistique réfléchi et complet. Toute la soirée est structurée au quart de tour, avec même des chorégraphies de la part des musiciens. 



Un hommage touchant marque la soirée : le groupe interprète une version totalement revisitée de l’opus L’amour est un monstre enregistré en 2014 avec Karim Ouellet. « La prochaine, on veut la faire bien. On veut prendre le temps pour notre grand chum », exprime Luis Clavis, le parolier du groupe. 


Le registre évolue avec la piste By My Side où le trompettiste Tō saute sur un sofa gonflable pour se faire transporter par un public qui peine à le soutenir. Le moment cocasse ne fait qu'ajouter au plaisir. « Le Club Soda incapable de tenir son mobilier ou quoi ? », s'exclame Luis Clavis. 



Collaborations variées


En plus de collaborer avec des musiciens talentueux comme Alan Prater et Mel Pacifico, Valaire est accompagné d’Amen Deniro pour présenter leur nouvelle chanson R&B What I did. La voix veloutée du chanteur et l’instrumental sont solides, mais son énergie contraste, alors que celui-ci communique très peu avec la foule. 


Le public en redemande, il est loin de se douter que le groupe a préparé toute une finale. Fanny Bloom est notamment de la partie, scintillante pour interpréter November Number 3, une collaboration datant de 2009 pour l’album de Valaire Golden Bombay.


Son penchant pour les styles musicaux variés permet à Valaire de séduire toutes les générations. Le spectacle offre une balade à travers le répertoire du collectif et les paroles des chansons, autant les anciennes que celles du nouveau microalbum sorti deux jours plus tôt, sont sur toutes les lèvres. 


Crédits photos : Marie-Michèle Bouchard, SOCAN




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