Image: bande-annonce youtube The Fault in Our Stars
J’ai longtemps hésité pour trouver le sujet de cet article blogue. Dans le fond, j’aurais pu vous parler du buzz de Trois fois par jour avec la sortie du livre de recettes dans lequel on y trouve probablement une tonne de smoothies dans des pots masson, mais c’est pas mon genre. Ou j’aurais pu vous parler des grands succès de mon cher Bieber, mais c’est sûrement pas votre genre.
Finalement, c’est d’amour dont je voulais vous parler. Attends, attends. Je te rassure, c’est pas mon genre, autant que toi.
Ça fait des mois que j’bashe sur l’amour autant que j’peux. Je te l’jure. L’éternelle romantique que j’étais est partie en fumée depuis un bout déjà. J’vomis sur la romance pis j’crache sur l’amour. Et là, j’suis redevenue quétaine au début de l’été quand j’ai vu The Fault in Our Stars (Nos étoiles contraires, en français). Un film rempli d’amour, d’espoir, de rêve et d’humanité. C’est kitsch, je le sais, mais laisse-moi défendre mon point.
En fait, c’est une adaptation du roman du même titre écrit par John Green. C’est rare, mais c’est le genre de film où tu trouves un tsunami de mes larmes qui perlent le sol à côté de la fameuse flaque de Pepsi qui fait chouic-chouic sous tes nouveaux Converses dans la salle de cinéma. Je te le jure. Je ne pleure jamais en regardant un film. J’t’une insensible qui a sûrement pas d’âme. Sauf quand ça raconte l’histoire d’amour entre deux humains qui ont le cancer. Là, j’braille ma vie. Mes sept vies si j’étais un chat.
D’abord et avant tout parce que le personnage d’Hazel, une jeune fille de 16 ans, a la sagesse d’une mamie de 87. Elle est attachante par son sens de l’humour, par la façon dont elle analyse sa vie et par ses rêves qu’elle se permet d’avoir malgré sa maladie. Mais aussi parce qu’Augustus (même s’il a un nom qui turn off ben raide), c’est le genre de gars parfait qui ferait tout pour rendre sa copine heureuse. Pis en amour, c’est ça qui compte, savoir faire plaisir à l’autre.
Au final, j’ai pas eu le choix d’acheter le roman. Complètement inutile tu me diras, puisque je connais déjà la fin… Mais moi, je te répondrai que même si je suis juste rendue au chapitre sept, le livre me fait revivre le film à mon rythme. J’vis leur histoire d’amour tranquillement. Je jalouse leur histoire, tandis qu’eux donneraient probablement tout pour avoir ma santé. C’est le genre de roman simple qui te fait réfléchir sur la vie en général. Un petit livre avec une grande histoire…
Au fond, l’histoire d’Hazel et Augustus est, pour moi, aussi culte que celle de Danny et Sandy, que de Rose et Jack ou que de Blair et Chuck. Pis au fond, moi aussi j’ai envie de texter un «Ok?» à quelqu’un et qu’on me réponde un «Ok!» en retour…
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